lundi 27 mai 2013

Fantômes et farfafouilles de Fredric Brown

Le pitch :
Un homme à la recherche d’une actrice prisonnière des Abominables Hommes des Neiges ; un dictateur âgé de vingt-trois ans et sans doute contaminé par une intelligence extraterrestre ; un âne qui sauve l’humanité d’une invasion martienne...
Tantôt cocasses, tantôt tragiques, et bien souvent horribles, les quarante-deux récits nous emmènent au-delà de l’apparence, sur les pentes glissantes de la terreur et de l’humour, au carrefour des étoiles.

Mon avis :
Aller à Saint-Malo toute seule, depuis mon Finistère Sud, c'est long. Alors pour ne pas m'ennuyer, j'ai pris l'habitude quand je fais de la route d'écouter des livres. Parce que depuis longtemps je cherchais un moyen de lire en conduisant, et les livres audio, aussi appelés textes lus, ont résolu mon problème.

J'ai donc jeté mon dévolu sur Fantômes et farfafouilles, recueil de Fredric Brown, que j'avais déjà lu il y a, ouuuuh, tout ça. Petit plaisir que d'écouter ces 42 nouvelles (un chiffre puissant, non ?) lues, quasiment jouées, par un lecteur hors pair, Christian Brouard. Certaines sont même des micro-nouvelles. Fredric Brown est un spécialiste de la nouvelle, souvent courte, souvent percutante (parfois non cela dit).

Le fantastique s'invite dans certaines nouvelles, à l'image de Vilain, dans laquelle un vieil homme riche ayant perdu sa virilité fait un pacte avec le démon (très drôle), ou encore de La Corde enchantée, encore une histoire d'homme ayant perdu sa virilité d'ailleurs. Brown aimait les histoires un peu grivoises et cocasses !

Dans d'autres nouvelles, l'horreur du quotidien et de situations banales devenues incontrôlables lui suffisent pour nous faire frissonner, comme dans Marotte, l'histoire d'un homme à la recherche de poison pour assassiner sa femme, ou L'Anniversaire de Grand-mère, et aussi ses terribles Cauchemars en couleur (blanc, jaune, gris, vert, bleu et rouge).

Enfin, il nous offre aussi des textes de pure SF, tel que Flotte de vengeance dans l'espace ou encore Sombre interlude qui dénonce la ségrégation raciale, co-écrite avec Mack Reynolds en 1951.

Certaines nouvelles ne m'ont pas surprises, mais pour des textes vieux de 50 ans, elles sont plutôt bien conservées, et le plaisir est intact. D'autres fois j'ai pu éventuellement laisser échapper quelques onomatopées.

Pour résumer, je n'ai pas vu le temps passer à l'écoute de ce recueil tantôt drôle, tantôt glaçant, d'un des maîtres du genre. Une "relecture" que je ne regrette pas.

Un recueil intemporel d'un des maîtres de la nouvelle
Lecture n°32 dans le cadre
du challenge Je lis des nouvelles et des novellas

Et j'en profite pour introduire un nouveau logo et du coup une nouvelle catégorie (ça fait quelques temps que j'y pense) :

7 commentaires:

  1. Ça doit être très sympa à écouter !

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  2. tout à fait, des textes courts et assez percutants, ça permet une bonne concentration !

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  3. C'est vrai que pour l'avoir lu, ça doit rendre bien à l'oral. Ca me rappelle que je voulais lire Martiens go home tout ça...

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  4. Ah ! Fredric Brown. Un de mes auteurs préférés si ce n'est le préféré. Ses petits touches d'humour noir m'ont toujours ravi. À lire et lire sans modération.

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  5. ah oui en effet, je n'avais pas vu cette chronique. je suis tombée dans un trou noir entre mars et mi-juin de toute façon.

    Fal

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