lundi 3 septembre 2012

Désolation : le dernier vampire de Jean Vigne

Le pitch :
Question choix malvenus, j’en connais un rayon.
Je pourrais vous parler de ce caillou tombé sur terre en juin 2067, et qui éradiqua une bonne partie de l’humanité.
Plutôt une bonne chose…
Je pourrais vous raconter mon aventure avec Laurence, une vampire rousse dont la beauté n’égale que la cruauté.
Pas mal…
Et pourquoi pas de Solange Lemère, biochimiste et initiatrice d’une hérésie : l’immortalité pour l’Homme…
Là, ça se gâte…
Et que dire de l’extinction de mes sœurs et frères vampires, empoisonnés par l’invention de Solange…
De quoi me mettre les nerfs.
De quoi me mettre en chasse.
De quoi me retrouver dans une belle merde.
Question choix malvenus, j’en connais un rayon… et ce n’est qu’un début.

Mon avis :
Pour ma première lecture chez les Editions du Petit Caveau, j'ai choisi un... post-apo (tiens !) vampirique, premier tome d'une trilogie de Jean Vigne (parfaitement lisible seul d'ailleurs), publié en juillet de cette année.

A cet instant, j'aimerais connaître le goût de la sueur, je n'ai pour moi que celui du sang.

Plutôt un bon choix pour mon retour à la lecture : une écriture qui coule toute seule malgré des tournures de phrases parfois douteuses, une intrigue sympathique, un contexte post-apocalyptique intéressant.

Jean Verger (Jean Vigne, son héros Jean Verger, humour !) est un vampire vieux de plusieurs siècles. Il assiste à la découverte d'un astéroïde se dirigeant vers la Terre, qui s'y écrase et entraîne une apocalypse qui force l'humanité à vivre sous terre. En parallèle nous suivons les femmes d'une famille sur plusieurs générations, qui joueront un rôle important dans l'Histoire.

Désolation : le dernier vampire est un thriller dans une situation post-apocalyptique. Le côté post-apo m'a plus captivée que l'intrigue policière qui est cependant bien amenée. La vie souterraine, la lutte contre les maladies, le refroidissement radical de la planète, la réorganisation des villes, et cette société que l'on pense changée m'ont permis de bien plonger dans le récit.

Les personnages, parfois caricaturaux, se révèlent tout de même attachants, notamment notre narrateur, Jean, vampire qui se veut dur et déteste les humains mais montre tout de même des sentiments très... humains !

A noter, la chouette couverture de Fleurine Rétoré qui m'a tapé dans l’œil !

Pour terminer, j'ai trouvé ce roman agréable, sympathique. Il se laisse lire, ne prend pas la tête, et m'a permis de me remettre en douceur dans le bain ;-) Je lirai le prochain avec plaisir !




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