mercredi 29 août 2012

Nous sommes un monstre de Jérémi Sauvage


Le pitch :
Une disparition mystérieuse dans un Marseille débordant de poubelles ; un adolescent qui se sent différent et les entend ; Dieppe hanté par un étrange brouillard et les fantasmes de touristes parisiens ; un enfant-zombie désireux de se venger ; les conséquences du bug de l’an 2000 ; la terreur indicible d’une catastrophe nucléaire ; le danger que représentent des vampires-mutants ; Jeanne d’Arc qui se réincarne en Vlad Tepeš pour repousser définitivement les Anglais hors de Normandie ; une momie réglant ses comptes 2500 ans après sa mort ; une banale histoire d’amour lesbien sur le point d’exploser ; et, bien entendu, le monstre que nous sommes tous.

Mon avis :
Ce qui m'a d'abord interpelée dans ce recueil de Jérémi Sauvage paru en juin 2012 chez Malpertuis, c'est son titre : Nous sommes un monstre. Je l'ai trouvé vraiment inquiétant !

Dans ce livre, l'auteur nous présente des nouvelles où tout commence généralement de manière normale, puis l'inquiétude monte, et enfin le fantastique fait son irruption, plus ou moins prononcée.

Certaines nouvelles m'ont plus marquées que d'autres :

  • Au cœur de la falaise : son épigraphe de Stephen King est accrocheuse. Elle est tirée de It et commence ainsi "Toute une ville peut-elle être hantée ?". Dans son récit, Jérémi Sauvage imagine un cadre supérieur qui part en voyage organisé à Dieppe en Normandie. Commençant comme on se représente ce genre de périple (guide lourd, moutons qui suivent, découverte sans liberté d'un lieu...), le voyage tourne au malsain assez rapidement, jusqu'à l'apothéose dans un tunnel sous la falaise... Bien flippant !

  • Nous sommes un monstre : Cette nouvelle nous met dans la tête d'un homme qui espionne son voisin. Celui-ci, chaque soir à heure fixe, sort ses poubelles. Cela intrigue fortement le narrateur. Je vous cite juste l'incipit :
Je me suis toujours demandé s'il existait des degrés dans l'horreur.
Qu'est-ce qui est plus horrible qu'un bébé mort dans une poubelle ?
La majorité des personnes interrogées vous répondront : "Deux bébés morts dans une poubelle".
Alors qu'un bébé mort dans deux poubelles semblerait plus horrible non ?

  • Option mutant rejetée : Un jeune homme arrive dans la nouvelle propriété de ses parents aux Etats-Unis et trouve un bunker richement meublé dans le jardin. A la radio, on commence à annoncer la 3ème guerre mondiale...
  • Maurice Vaugirard, 52 ans : A l'isolement en prison, pour un crime horrible qu'il a commis, Maurice devient fou dans sa cellule et a peur chaque nuit que sa victime ne vienne se venger...

Attention, âmes sensibles s'abstenir, les récits de l'auteur sont malsains et glauques pour la plupart. Il explore les pires travers de l'humain (pédophilie, meurtre, violence, torture, SM...) et une bonne partie des nouvelles concerne des enfants.

Quelques coquilles jalonnent malheureusement la lecture, mais l'ouvrage est tout de même de belle facture, notamment la superbe et inquiétante illustration de Philippe Jozelon :


En résumé, voici un recueil à réserver à ceux qui ont le cœur bien accroché, composé de nouvelles inquiétantes et malsaines, dont j'ai bien apprécié la découverte !



lundi 20 août 2012

♥ Doudou R2D2 par AcrO !

Grosse surprise dans ma boîte aux lettres ce matin : un superbe doudou fait main par AcrO pour mon fils !
J'ai presque eu ma larme et franchement ça fait super plaisir ! Elle est vraiment douée :

MERCI !!

jeudi 16 août 2012

mardi 14 août 2012

Top Ten Tuesday #20 : Les 10 auteurs qui vous ont fait aimer la lecture

 - Billet programmé -

Le Top Ten Tuesday (TTT pour les intimes), qui permet de lister son top 10 selon un thème littéraire, est un rendez-vous initialement créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani. On peut même voter pour le prochain sujet, et ça c'est chouette !

En ce mardi 14 août 2012, le but est de lister :


Les 10 auteurs qui vous ont fait aimer la lecture 

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours lu. Certes, plus ou moins selon les périodes, mais c'est comme un genre de maladie chronique :D
Voici quelques auteurs qui ont marqué mes lectures enfantine et adolescente, voire jeune adulte ! 

Enid Blyton, avec les aventures du fauteuil magique, en Bibliothèque Rose.
Serge Brussolo, d'abord avec le syndrome du scaphandrier au collège, puis avec un omnibus de ses romans Territoires de l'impossible.
Stephen King, d'abord avec un format qui ne plaît pas à tout le monde, mais dans lequel il excelle : les nouvelles, puis la grosse découverte de la Tour Sombre.
J'ai de bons souvenirs de Brume, avec la nouvelle éponyme dans laquelle un père et son fils se retrouvent coincés avec d'autres personnes dans une supérette à cause d'un épais brouillard dans lequel se cachent des créatures effroyables et mortelles. De même, les Langoliers est une super nouvelle, parue dans Minuit 2.


Douglas Adams avec l'absurde série du Guide galactique, m'a fait connaître le non-sense à la British.


Richard Matheson m'a étonnée avec L'homme qui rétrécit, et Je suis une légende. Le roi de la chute ! (Ce n'est que maintenant que je découvre ses nouvelles)
Daniel Pennac et sa série des Malaussène, un pur bonheur de lecture.
Bernard Werber, oui je confesse avoir lu et apprécié les Fourmis ! Maintenant je connais les ficelles de l'auteur, mais ado c'est quand même un roman (enfin trois) qui se laisse lire.



Pierre Bordage bien sûr, avec Wang et Abzalon !

samedi 11 août 2012

♥ Chroniques martiennes de Ray Bradbury

Le pitch :
1er janvier 2030 : une fusée s’envole pour Mars, ouvrant ainsi l’ère de la colonisation de la planète rouge. Au fil des vingt-huit textes qui composent ce récit, l’auteur nous invite à suivre sur un ton dramatique, acerbe, ou humoristique, l’arrivée houleuse des vagues de colons, les conséquences funestes de leur installation et la disparition des martiens.

Mon avis :
Au moment où Curiosity s'est posé sur Mars, j'étais plongée comme il se doit dans les magnifiques Chroniques martiennes de Ray Bradbury, l'une des deux lectures du mois d'août du Cercle d'Atuan, édité chez Folio SF. Ecrites entre 1947 et 1949, elles ont été revues et corrigées par l'auteur plusieurs fois au cours du siècle dernier (ça me fait mal de dire ça !). Ray Bradbury s'est éteint tout récemment.


Ces nouvelles nous racontent la colonisation de Mars, dans un ordre chronologique. Tous les récits sont liés, c'est loin d'être un simple recueil, c'est une histoire à part entière.

Plusieurs expéditions sont nécessaires à un premier contact, les premières connaissant toutes une fin tragique, notamment l'une d'entre elles visitant un asile de fous... En effet, les martiens ne sont pas des gens faciles.
- T'es-tu jamais demandé si... eh bien, s'il y avait des êtres vivants sur la troisième planète ?
- Aucune vie n'est possible sur la troisième planète, déclara le mari d'un ton patient.
D'après nos hommes de science, l'atmosphère y est beaucoup trop riche en oxygène.

Bradbury nous offre un récit empreint des préoccupations de son temps : les raisons d'émigrer sur Mars sont la peur de la menace nucléaire, la recherche d'un emploi, et l'envie d'un retour aux grands espaces de l'Ouest Américain, bref la recherche du bonheur et de la liberté.

Un seul homme peut-il avoir raison quand tous les autres estiment que ce sont eux qui ont raison ?

Le ton employé m'a surprise : autant vous dire que je ne m'attendais pas du tout à ce cynisme de l'auteur sur ses semblables. Il ne se fait aucune illusion, et dénonce les travers de l'homme. L'une des nouvelles s'intitule même Les Sauterelles, on ne peut être plus clair ! On a bien vite l'impression que Mars est surtout un décor, un prétexte. Ce sont les humains qui y sont mis en scène... Cependant, les martiens sont bien présents et continuent de mettre leur grain de sel fantastique dans la vie des colons.

Et des fusées s'élançaient des hommes armés de marteaux pour reforger ce monde étrange,
lui donner un aspect familier, en écraser toute l'étrangeté.

Bradbury a dit "Je n'ai écrit qu'un seul livre de science-fiction, et c'est Fahrenheit 451. Tous les autres sont des livres fantastiques". En le lisant, je me disais, avec un titre comme Chroniques martiennes, il dit n'importe quoi ! Et bien le monsieur savait parfaitement bien ce qu'il disait, nous avons en effet affaire à des nouvelles fantastiques dans un décor martien. L'angoisse est partie prenante des récits.

Quelque chose d'affreux va arriver demain matin.

La poésie est aussi omniprésente. Les descriptions des paysages sont superbes, tant les déserts que les villes extraordinaires en cristal des martiens.

Les oiseaux de feu attendaient sur le doux sable frais, rutilants comme un lit de charbons ardents.
La nacelle blanche flottait dans le vent nocturne,
claquant doucement au bout des mille rubans verts qui la reliaient aux oiseaux.

Certes, ces Chroniques sont un peu datées, mais je dois dire que cela ajoute grandement à leur charme. La place de la femme est celle de la compagne qu'on envoie pour se marier sur Mars, comme à l'époque de la conquête de l'Ouest. De même les droits des noirs sont quasi inexistants alors que l'histoire se déroule dans les années 2000. Cela dit, la démarche de l'auteur allait apparemment dans le bon sens, il dénonçait ces inégalités. D'un point de vue plus matériel, les fusées, ou encore le prix d'envoi d'une lettre de cinq dollars de Mars à la Terre (hors de prix !), nous rappellent aussi que ce livre a été écrit dans les années 40.

- Les nègres, les nègres !
- Eh bien, quoi, les nègres ?
- Ils s'en vont, ils fichent le camp, ils mettent les voiles ; vous êtes pas au courant ?
- Qu'est-ce que tu chantes, ils fichent le camp ? Comment ça se pourrait ?
- ça se peut, c'est décidé, c'est en cours.
- Deux ou trois ?
- Tous ceux qui sont là, dans le Sud !
- Il faut que je voie ça. J'arrive pas à y croire. Et où ils vont ? En Afrique ?
Silence.
- Sur Mars.

La nouvelle Maison Usher II, qui est un hommage à Poe, se trouve aussi être un début d'inspiration pour le roman Fahrenheit 451 : suite à une loi, tous les ouvrages de fiction ont été brûlés et interdits.

Comment ai-je pu penser que vous connaissiez ce cher Mr Poe ? Il y a une éternité qu'il est mort - Avant Lincoln. Tous ses livres ont été brûlés dans le Grand Incendie. Il y a trente ans de cela, en 2006.

"Il était une fois" est devenu "Plus jamais"

En tout cas ce fut pour moi une belle découverte que cette lecture certes un peu datée, ce qui fait son charme, mais surtout orientée fantastique, assez effrayante et dépaysante, et qui m'a fait réfléchir. Bradbury était vraiment un poète et un auteur talentueux !


L'avis de Fantasio, Lorhkan, Naufragés volontaires.
L'avis d'Olya
Celui de Vert 


Lecture n°8 
dans le cadre du challenge
Summer Star Wars Episode VI


















CITRIQ

jeudi 9 août 2012

Nekropolis : Matthew Richter, détective privé zombie de Tim Waggoner

Le pitch :
Matthew Richter, ancien policier, détective privé et accessoirement mort-vivant, n’a plus que quelques heures à… non-vivre ? Au milieu de la foule de lykos, vampires, démons, spectres et autres freaks de Nekropolis, il se lance en quête de la Pierre de l’Aube sous les obscurs rayons du soleil noir Umbriel.
Du joyeux capharnaüm de l’Éclaboussure aux sombres forêts de Boilestrange où rôdent les métamorphes en chasse, en passant par le domaine arcanique de Féeryl, Tim Waggoner nous entraîne dans le plus improbable des microcosmes: une ville où ne vivent que les sombres créatures de la nuit.
Au milieu de ce carnaval de la monstruosité, Matt Richter ne risque-t-il pas de perdre son humanité ? Plutôt crever (encore).

Mon avis :
Va te faire exorciser !

Paru chez Éclipse, maison d'édition désormais défunte, Nekropolis est le 1er tome des aventures de Matthew Richter, écrit par Tim Waggoner. Je vous rassure, ce roman est parfaitement lisible comme un one-shot, heureusement !

Matt est un détective privé qui ne s'assume pas : il dit qu'il rend des services. Plus étonnant, il est aussi le seul zombie pensant qui existe. Il vit à Nekropolis, une ville créée par le Père Dis dans une dimension parallèle qui accueille toutes les créatures possibles et imaginables qui sont devenues indésirables sur Terre.

Bien sûr, il va rencontrer une fille mi-humaine mi-vampire (demi-sanguinée est le terme politiquement correct) qui aura besoin de lui, et il va se rendre compte que lui aussi a besoin d'elle : en effet, elle est la fille d'un des cinq seigneurs noirs de la ville, qui pourra peut-être l'empêcher de se décomposer totalement, ce qui menace d'arriver d'un jour à l'autre.

Matt, à part sa condition de mort-vivant, est un héros de roman noir assez classique, torturé, persuadé de ne rien ressentir, arrivé à Nekropolis un peu par hasard. La seule chose qui m'a dérangée à son sujet est que, malgré son arrivée récente dans la ville (2 ans), il connait vraiment tout le monde. C'est une facilité dans le récit qui m'a dérangée...

L'intrigue est limite secondaire dans cette histoire, et la ville de Nekropolis est limite le personnage central qui lui vole la vedette. En effet, Tim Waggoner fait preuve d'une imagination débordante, que ce soit pour les créatures qu'il dépeint ou les lieux visités par nos héros. On rencontre des lykos, amalgames de divers animaux, des sanguinés (vampires !), des sorciers, le Mucus d'azur chargé de nettoyer les rues, Patchwork la poupée vaudou géante, des zombies, etc... C'est toute une mythologie, mix de beaucoup d'entre elles, que développe Tim Waggoner.

Il fallut un certain temps à la horde de zombies pour réaliser que nous étions là,
mais dès qu'ils nous eurent repérés, ils commencèrent à geindre cerveauuuuuuuuu...

Au fil du roman, nous traversons les divers dominions (quartiers) de la ville : l'Eclaboussure, quartier libre regroupant toutes sortes de créatures, Gothville, quartier des sanguinés, Féeryl quartier des magiciens... Le chapitre sur la Grande Bibliothèque de Nekropolis est particulièrement sympathique, avec son bibliothécaire mystérieux et sans pitié, ses monstres dévoreurs de papier, ses pièces sans fin, et son apparence trompeuse.

La technologie est aussi étonnante à Nekropolis. Elle est basée sur le vivant, comme les ordinateurs ou encore les bouches à oreilles qui remplacent nos portables.

Ils sont pourvus d'une oreille où l'on parle et d'une bouche qui transmet les paroles de votre interlocuteur en imitant sa voix. Je trouve ces fichus bidules plus que déconcertants, en particulier quand à l'autre bout du fil, votre correspondant s'arrange pour que la bouche vous embrasse, vous lèche, voire vous morde.

L'humour est omniprésent dans le récit, comme lorsque l'on croise cet établissement atypique : un club country pour sanguinés.

Le long de la rue des Sybarites nous eûmes l'occasion de vérifier quelques autres endroits,
y compris le Musée des Horreurs, ainsi que, Père Dis m'en est témoin,
je vous dis la vérité vraie, un bar country pour vampires du nom de Westerna.

En résumé, voici un roman sympathique, que l'on lira plus pour l'imagination débordante dans son ambiance et son décor que pour son intrigue tout à fait oubliable. Une lecture estivale pas prise de tête.


Pour lire un extrait : clic !
Lecture n°9 dans le cadre du challenge Zombie Attack !
CITRIQ

mardi 7 août 2012

Top Ten Tuesday #19 : Les 10 meilleures trilogies


Le Top Ten Tuesday (TTT pour les intimes), qui permet de lister son top 10 selon un thème littéraire, est un rendez-vous initialement créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani. On peut même voter pour le prochain sujet, et ça c'est chouette !

En ce mardi 7 août 2012, le but est de lister :

Les 10 meilleures trilogies
(dont je me rappelle pour ce TTT, vu mon cerveau de poisson rouge)
 
Alors je vais vous parler de celles que j'ai lues, ainsi que des trilogies en 5 volumes (ouiiiii !), celles que j'aimerais lire, et puis des trilogies au cinéma ! Oui rien que ça.


Les 3 meilleures trilogies que j'ai lues

Jon Shannow de David Gemmell
    * Le loup dans l'ombre (ou L'homme de Jérusalem)
        * L'ultime sentinelle
        * Pierre de sang

L'autoroute sauvage de Julia Verlanger
        * L'autoroute sauvage
        * La mort en billes
        * L'île brûlée

La trilogie des prophéties de Pierre Bordage
        * L'évangile du serpent
        * L'ange de l'abîme
        * Les chemins de Damas


Les 3 trilogies en 5 volumes (parfaitement) que j'ai lues et aimées

Le guide galactique de Douglas Adams (évidemment, en plus c'est lui qui a inventé le principe !)
    * Le guide galactique
    * Le dernier restaurant avant la fin du monde
    * La Vie, l'Univers et le reste
    * Salut, et encore merci pour le poisson !
    * Globalement inoffensive

La Fraternité du Panca de Pierre Bordage
    * Frère Ewen
    * Sœur Ynolde
    * Frère Kalkin
    * Sœur Onden
    * Frère Elthor

Les princes d'Ambre : le cycle de Corwin de Zelazny (il faut que je relise ça d'ailleurs !)
    * Les neuf princes d'Ambre
    * Les fusils d'Avalon
    * Le signe de la licorne
    * La main d'Obéron
    * Les cours du chaos

Rough du Melkine de Manchu,
trouvé sur le blog des Editions L'Atalante

Les 3 trilogies que j'aimerais lire

La trilogie de Mars de Kim Stanley Robinson
    * Mars la Rouge
    * Mars la Verte
    * Mars la Bleue

La trilogie de Spin/Axis/Vortex de Robert Charles Wilson (Tout est dans le titre !)

La trilogie du Melkine d'Olivier Paquet
    * Le Melkine
    * La mort du Melkine
    * L'esprit du Melkine
La nouvelle qui m'a donné envie de lire les romans figure dans Destination Univers que je vous conseille !






Et pour terminer, les 3 meilleures trilogies au cinéma :

Star Wars Episodes IV, V, VI de George Lucas

Retour vers le futur de Robert Zemeckis

Le Seigneur des anneaux de Peter Jackson



Et bien voilà ! Mes autres TTT ici !

samedi 4 août 2012

↓ L'Été Machine de John Crowley

Le pitch :
Il y a plusieurs centaines d'années, la tempête a balayé toute trace de civilisation technologique. Organisés en communautés tribales, les rescapés écoutent les conteurs évoquer « les anges », ces hommes qui vivaient avant la tempête et se déplaçaient dans d'étranges machines. Ils s'appellent Roseau Qui Parle, Rien qu'une fois, Rouge Peinte ou Sept Mains. Ils cherchent, dans les débris de leur mémoire, les traces et les légendes du monde d'avant... 

Mon avis :
L'été machine est un roman de John Crowley, écrit en 1979, traduit en 1981, paru chez Belfond, Points, puis récemment chez les Moutons Électriques. Il est considéré comme un classique de la SF aux États-Unis.

L'endroit où tu te rends n'est qu'une histoire ; celui d'où tu viens en est une autre.

Roseau qui Parle est le narrateur de cette histoire qui se passe des centaines d'années après la tempête qui a détruit la civilisation des anges (nous). Il habite Petit Belaire, où les gens vivent en communauté. Il veut partir découvrir le monde et devenir un Saint. Il raconte son voyage initiatique à une mystérieuse personne qui lui pose des questions.

Roseau, dit-elle, la vie revêt plusieurs formes ; le savais-tu ?
Il est des vies comme des escaliers, et d'autres comme des cercles.

Pour tout vous dire, ce livre est tellement barré et lyrique que je n'ai à aucun moment réussi à plonger dedans. Tout n'y est que métaphore. C'est joli, c'est charmant et il y a aussi de bonnes descriptions post-apo, à l'image de Route, cette autoroute du passé, mais c'est trop gentillet et poétique pour moi.

Nous restâmes allongés sous les rayons de lune qui nous sculptaient une autre demeure.

C'est un roman totalement déroutant, poétique, et qui ne m'a pas du tout emballée... De plus ma version Points contient de nombreuses coquilles notamment au niveau du découpage des mots, c'est dommage.



CITRIQ

vendredi 3 août 2012

Challenge Zombie Attack : BRAIIIIIN !!!


Je découvre aujourd'hui, grâce à l'article d'Acr0, mais aussi de Pierre56, le challenge Zombie Attack de Kincaid !

Le principe du challenge : lire autant de livres possibles ayant pour sujet les zombies... Le but étant de se faire plaisir tout les genres sont acceptés : BD, série TV, cinéma... et même pourquoi pas les jeux vidéos !
 
Les catégories :
  • Victime potentielle (niveau débutant) : 1 à 3 livres.
  • Survivant débrouillard (niveau intermédiaire) : 3 à 10 livres.
  • Dur à cuire sans foi ni loi (niveau expert) : plus de 10 livres. 


Bon autant vous dire que le challenge étant rétroactif, je vise largement la catégorie Dur à cuire sans foi ni loi (plus de 10 livres) !

J'ai déjà chroniqué :
  1. Le temps du twist de Joël Houssin
  2. Chroniques du Grimnoir tome 1 : Magie Brute de Larry Correia (coup de cœur)
  3. Pop et Kok de Julien Péluchon
  4. Zombie Thérapie (1) de Jesse Petersen
  5. Zombie Business (2) de Jesse Petersen
  6. Chroniques de l'Armageddon de J. L. Bourne (bouse)
  7. Vivants d'Isaac Marion
  8. Sept survivants de Luca Blengino et Denys (BD)
  9. Matthew Richter, détective privé zombie : Nekropolis de Tim Waggoner

Quelques lectures zombies de l'ère pré-blog :
  • World War Z de Max Brooks (the best of the best)
  • Metro 2033 de Dimitri Glukhovsky
  • Metro 2034 de Dimitri Glukhovsky
  • Zombie Story (les 3 tomes) de David Wellington
  • Boneshaker de Cherie Priest
  • Orgueil et préjugés et zombies de Seth Grahame-Smith
  • Un horizon de cendres de Jean-Pierre Andrevon
  • Cellulaire de Stephen King
  • The Walking Dead tome 1 de Robert Kirkman
  • Attaques répertoriées de Max Brooks
  • ...

Mes futures lectures zombies :
  • Apocalypse zombie de Jonathan Maberry
  •  L'ascension du gouverneur de Kirkman
  • Vers la lumière d'Andreï Dyakov (dans l'univers de Metro 2033)
  • ...

jeudi 2 août 2012

Le ParK de Bruce Bégout

Le pitch :
“Peut-être est-il temps de dire, à ceux qui ne l'auraient pas déjà compris, en quoi consiste exactement Le ParK ? Le principe en est très simple. Son concepteur a voulu rassembler en un seul parc toutes ses formes possibles. Le ParK associe ainsi, en une totalité neuve, une réserve animale à un parc d'attraction, un camp de concentration à une technopole, une foire aux plaisirs à un cantonnement de réfugiés, un cimetière à un Kindergarten, un jardin zoologique à une maison de retraite, un arboretum à une prison. Mais il ne les associe pas de manière à ce que chacun de ces éléments maintienne son autonomie et continue de fonctionner à part. Il les combine entièrement, joint tel caractère à tel autre, jette des ponts, mélange les genres, confond les bâtiments, agrège les populations, intervertit les rôles.”

Mon avis :
C'est tout autant un parc d'attractions que de répulsions.

Le ParK de Bruce Bégout, aux Editions Allia, paru en 2010 est une fiction présentée sous forme de documentaire. Assez inclassable, je dirai que ce bouquin relève de la dystopie. Il est court, ses chapitres le sont aussi, et l'auteur nous offre une description sélective du ParK.

Créé par un riche homme d'affaires russe, et réalisé par un architecte misanthrope, le ParK se situe sur une grande île, et n'accueille que 100 visiteurs par jour. Ceux-ci déboursent 25 000 dollars pour la balade.

Le Park regroupe toutes les sortes de parcs que les hommes ont pu inventer. Et par parc, l'auteur entend surtout parcage. Car plus qu'une critique de notre société de consommation et des visiteurs de Disneyland, ou de la trash tv, c'est aussi une énumération de tout ce que l'humain a pu penser de pire pour parquer les animaux mais aussi ses semblables. En vrac : les camps de concentration, les zoos, les camps de réfugiés, les casinos, les ghettos, les usines... Il n'existe aucun plan pour se repérer.

Le besoin de délimitation configure notre être au mépris de notre désir d'infini.

Nous n'apprendrons pas grand chose sur les personnes prisonnières de ce ParK, ni d'où elles viennent, ni pourquoi elles sont là. Je trouve ça dommage, et en même temps, ce serait difficile à expliquer non ? Car le ParK est censé exister dans notre monde. On y rencontre même une espèce cannibale.

Ce petit livre révoltant, glauque, dénonce tellement de choses sur les travers humains qu'il serait impossible de tout citer : fantasmes secrets, consumérisme, besoin de contrôle, sadisme, masochisme, indifférence, voyeurisme... En tout cas, il pose question, sans aucun doute.

Bien sûr, après la parade, n'oubliez pas de passer dans la boutique de souvenir en partant, si vous repartez...

Viennent tout d'abord les enfants estropiés des guerres post-coloniales qui, engoncés dans leur smoking, agitent dans l'air encore suffocant du crépuscule leurs moignons mal cicatrisés d'un vert glaireux, puis des bagnards suant et claudiquant suivent des figurines animées de fées aux visages disproportionnés...


CITRIQ

mercredi 1 août 2012

♥ Bouts de papier : de bien beaux marque-ta-page !


Fin avril, une certaine Zébulon 1er venait sur ma page Facebook pour me parler de sa petite fabrique de marque-pages : Bouts de papier.

J'ai fait un tour sur ses albums photos, et me suis décidée il y a 10 jours à lui faire enfin une commande !

Je ne suis pas déçue, les marque-ta-page sont vraiment superbes, bien finis, et j'ai même eu le droit à une personnalisation : et oui, Un papillon dans la Lune a désormais son marque-page officiel :D

J'ai reçu tout cela hier :

Joliment présenté, avec un gentil mot !
Voici ma commande et vous noterez celui du centre :D
Ils s'utilisent facilement et sont vraiment très beaux ! 
Alors je ne peux que vous conseiller, si vous êtes fans de marque-pages (je sais qu'il y en a !) de visiter la page facebook de la demoiselle Noémie. Comme vous l'aurez compris elle peut aussi vous proposer des personnalisations très sympa !

Voici également son mail : boutsdepapier@live.fr

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