mercredi 4 juillet 2012

↓ Alien : No exit de Brian Evenson

Le pitch :
Après des années de lutte contre l'envahisseur, la menace des Aliens semble enfin n'être plus qu'un mauvais souvenir pour les humains. Du passé. Jusqu'au jour où l'extermination de douze scientifiques en poste avancé sur la planète C-3 L/M laisse à penser que les créatures sont de retour.
Une des compagnies en charge de l'exploitation de C-3 L/M décide alors de réveiller Anders Kramm. Plongé depuis trente ans dans un sommeil cryogénique à la suite d'un drame personnel, Kramm est l'un des chasseurs d'Aliens les plus doués de sa génération. Envoyé sur C-3 L/M pour enquêter, il ne tarde pas à comprendre que la vérité est beaucoup plus complexe que ce qu'il paraît.

Mon avis :
Voici un roman que j'ai décidé de lire à cause des aliens. Évidemment. Paru en 2011 au Cherche-Midi, Alien : No exit est un livre écrit par Brian Evenson.

Evenson bénéficie d'une très bonne réputation, notamment après son roman La Confrérie des Mutilés. Au quatrième de couverture, on trouve d'ailleurs un avis des Inrocks qui dit "Ahurissant... Une découverte" ou encore du Monde "Une terrible puissance combinée à un humour ravageur". Oui mais. Tout cela est clairement précédé de la mention "A propos de Brian Evenson". Et non du livre en lui-même.

Je suppose que vous commencez à comprendre. 

Kramm a donc perdu sa femme et sa fille. Sa fille, tuée quand un alien a surgi de sa poitrine. Sa femme, qu'il a lui-même achevée, la sachant contaminée. Légèrement perturbé le gars du coup. Alors il se fait congeler, pour oublier, par la compagnie Planètus qui en échange se réserve le droit de le réveiller si besoin. Et donc au bout de 30 ans : besoin ! Des scientifiques ont été décimé par ce qui semble être des aliens sur une planète en cours de terraformation, tout cela dans une ambiance de concurrence entre compagnies intersidérales prêtes à tout (on les connait bien celles-là dans les films, et elles m'ont aussi fait penser aux multimondiales de Mémoria). On y envoie aussi sec le monsieur.

Il se détacha et parcourut le vaisseau.
C'était étrange et inquiétant de se retrouver là seul, entouré seulement du vide de l'espace.

Le début de ma lecture s'est révélé laborieux, au point que j'ai envisagé d'abandonner en cours de route (ce que j'essaie de ne faire que rarement). Cependant l'intrigue devient plus intéressante si on s'accroche un peu. Cela s'étoffe et on passe presque à un genre de polar SF sympa, quand Kramm enquête sur l'attaque des scientifiques, en tandem avec la fille du bouquin, Frances. Pour revenir ensuite au récit d'angoisse.

Alors bien sûr, il y a des aliens dans ce récit. Mais j'ai même pas eu peur. Non. Rien ne vaut les bons vieux films pour me faire flipper. Là, rien à faire, j'avais beau essayer de visualiser tout ça dans ma tête, ça ne prenait pas. On retrouve aussi, pour les connaisseurs, les voyages spatiaux angoissants (y a bien un p'tit alien qui traine dans le vaisseau), la cryogénisation, les compagnies qui pensent pognon, et les tunnels aliens.

On ne s'attache pas tellement aux personnages, sauf je dois l'avouer Bjorn, un ex-marine à la fois doux et armoire à glace, plein d'humour et d'innocence.

- Qu'est-ce que tu as fait du type que tu as étranglé Bjorn ? demanda-t-elle
- Je l'ai fourré dans le placard.
Et je ne l'ai pas étranglé, ajouta-t-il d'un air indigné, je lui ai brisé la nuque.
- Oh ! Pardon, dit Jolena.

Niveau traduction (je n'en parle que rarement), j'ai lu quelques phrases qui ont sonné bizarrement à mes oreilles. ça arrive, je ne sais pas si ça vient de moi.

En bref, pour moi c'est un livre assez divertissant, vite lu et qui sera vite oublié, que Brian Evenson a certainement écrit parce qu'il devait manger. 



Lecture n°4
dans le cadre du challenge
Summer Star Wars VI






CITRIQ

2 commentaires:

  1. Ce genre de littérature de commande, basée sur une franchise, ce n'est pas vraiment mon truc, même s'il peut y avoir de bonnes surprises parfois...

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  2. Oui mais l'auteur avait plutôt bonne presse, et les aliens c'est chouette, alors j'ai tenté. Loupé !

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